Nom : DARKWOOD
Prénom : Louis
Surnom :
Sexe : Masculin
Age : 36 ans
Physique : Athlétique et bien charpenté, Louis contemple le monde du haut de son mètre 85. Une solide moustache, encore noire, encadre sa bouche. Visage carré, yeux très bleus. Cheveux noirs, coupé court. Maintient très militaire, donnant l'impression d'être toujours aux aguets.
Psychologie : On pourrait comparer Louis à un chevalier médiéval... dans une certaine mesure. Avec le côté cul-bénit et naïf en moins. Il est doté d'une certaine éthique qui le pousse volontiers à venir au secours de l'orpheline et de la veuve (surtout si elles sont jolies), ou à régler leur compte aux salopards. Mais il ne va pas trucider le premier venu sous prétexte que son physique ou sa façon de vive ne lui convient pas. Il est attiré par l'argent, certes, mais là encore, il ne travaillera pas pour n'importe qui et pour n'importe quoi.
Force physique : 7
Agilité : 5 [Un petit commentaire, si je puis me permettre : Louis n'est évidemment pas un acrobate, ni un contorsionniste, ou un voleur et encore moins un Ninja de la mort qui tue, capable d'escalader un mur en courant et de faire un triple salto arrière avec réception sur la fesse gauche.... Cependant, sa souplesse se dévoile quand il combat au corps à corps (boxe française ou arme blanche), ou il est capable d'esquives, de feintes et de balancer son pied dans les gencives de son adversaire. Quand à sa furtivité, elle est flagrante lors des missions d'infiltrations ou des attaques surprises, de nuit, comme lors des missions qu'il remplissait pour l'armée et qui étaient sa spécialité. Pour compenser, je me propose de m'imposer de choisir une compétence (si tu es OK, bien-sûr)... "Infiltration", spécifique à sa capacité de combattre et de se déplacer silencieusement la nuit. Sachant que, et j'insiste, (je ne veux pas que tu crois que j'essaye de créer un Gros Bill), Louis ne fait pas des bonds de deux mètres pour balancer une équerre, pas plus qu'il n'est invisible.].
Sang froid : 8
Charisme : 3 [Encore un commentaire : Sans être réellement défiguré, Louis n'est pas un bellâtre. Il suffit de jeter un oeil à son visage balafré pour s'en rendre compte. Il a clairement une tête de "méchant". Il provoque plus la méfiance, la crainte, voire le rejet, surtout dans les soirées mondaine... Ou dans le monde "civilisé". En gros, les commerçants, les jeunes vierges effarouchées, les rombières et les notables bien-pensant, le regardent d'un sale oeil. Toutefois pour ce qui est de diriger des hommes s'en faire respecter et obéir -et uniquement dans ce cas-, il est dans son élément. Il a quand même atteint le grade de Capitaine et s'est vu confier le commandement d'unités et la responsabilité de missions à hauts risques !!... De plus et ce qui est certainement plus important, il a su s'imposer et se faire respecter naturellement, de ses hommes. Là encore, si tu es d'accord, je m'impose de choisir une compétence "Commandement", valable uniquement quand il prend la tête d'un groupe. Pour autant, ça n'est pas forcément à lui que l'on confierai d'emblée une telle responsabilité. Vu sa tronche !]
Intelligence : 7
Vitesse : 6
Bonus :
Tactique (ou stratégie comme tu préfère).
Les compétences fortes :
Armes blanches et corps à corps (boxe française et baïonnette-sabre).
Armes de poing.
Infiltration.
Les compétences neutres :
Commandement.
Équitation.
Armes d'épaule.
Les compétences faibles :
Jeu.
Maniement des explosifs.
Marchandage.
Bricolage.
Pistage.
Survie.
Serrurerie.
Équipement :
Deux pistolets automatiques "Mauser", chambré en 9 mm Parabellum, qu'il porte dans des étuis placés sous les aisselles.
Un fusil français, "M4 1886", 8 mm, avec une lunette de visée. Il utilise, soit des munitions traditionnelles, soit des balles dont il a légèrement scié la tête en croix et qui, ainsi, multiplient leur puissance à l'impact en s'écrasant.
Il fabrique lui-même les munitions pour ses armes, même s'il peut lui arriver d'en acheter. Il transporte donc deux petits moules en fonte, de 9 et 8 mm, qui permettent de couler deux balles à la fois.
Un sabre-baïonnette "Chassepot", d'une longueur de 50 cm (environs) qu'il utilise de préférence comme arme de poing, mais qui peut se monter sur le fusil. La lame présente une courbe particulière, évoquant un "S" très étiré.
Un "Bowie-Knife", à la ceinture, dans le dos, placé pour être tiré de la main gauche..
Un couteau de poche.
Une pierre à aiguiser et l'huile pour les armes.
Des allumettes.
Une pipe avec du tabac de qualité supérieur.
Une longue vue.
Un exemplaire des "Fleurs du Mal", en français.
Une épaisse couverture de laine.
Une flasque en argent pour quelques rasades d'alcool bien mérités.
Vêtu essentiellement en noir : Un robuste costume, avec gilet, bottes, chapeaux, gants. Idem pour l'épais manteaux qui le protège du froid. Seules exceptions : deux chemises, l'une blanche l'autre d'un rouge très sombre et un long protège-poussière, couleur sable.
Pour les armes à feu, j'ai essayé d'établir leurs caractéristiques, en me basant sur les barèmes que tu donnes en exemple, ainsi que sur les infos que j'ai pu glaner :
Nom : Mauser 9 mm Parabellum
Portée : Moyenne (Donné pour 500 m par le fabricant, mais se rapprochant plus des 200 m pour le 9 mm. Ce qui pour une arme de poing demeure plutôt performant).
Puissance : Grande, vu le calibre...
Cadence : Rapide pour le tir. Moyenne pour le rechargement; (plus qu'un flingue à barillet, moins qu'un flingue avec chargeur, tel le Colt 1911).
Précision : Bonne
Chargeur : 10
Prix : 80 $ (Estimation perso. C'était en tous cas, une arme très chère).
Nom : Fusil Lebel M4 1886
Portée : Élevée (maxi : 4 400 m. Pratique : 800 m avec une lunette).
Puissance : Grande
Cadence : Faible (Surtout pour recharger l'arme, mais également pour réarmer).
Précision : Élevée (Surtout à longue distance).
Chargeur : 8
Prix : 30 $ (Excellente arme, mais dépassée pour le tir à courte et moyenne portée, nécessitant une vitesse de réarmement et de rechargement supérieur).
Signe(s) particulier(s) :
Visages amoché : Une longue balafre du front au menton sur le côté gauche, le nez cassé, l'arcade sourcilière droite fendue, le lobe de l'oreille droite arraché. Petit doigt de la main gauche sectionné.
Histoire du personnage :
Louis DARKWOOD, de son vrai nom, Louis BOISNOIRS est né à Paris le 03 Novembre 1875. Fils d'un ex-Capitaine de cavalerie, décoré pour acte de bravoure, lors de la guerre Franco-Prussienne de 1870 et d'une mère institutrice, il a une enfance heureuse bien que remuante. Le jeune Louis est en effet un bagarreur.
Son père et le frère de celui-ci, ouvrent après la guerre une salle d'arme dans la capitale, qui ne tarde pas a acquérir une certaine réputation. Léon, le père de Louis y enseigne l'escrime (sabre) et le tir au pistolet. Armand, son oncle, enseigne la boxe française. Louis deviendra bientôt leur élève le plus assidue et la mascotte des membres du club. Il récoltera de ses entraînements et de ses combats, un nez cassé et une arcade sourcilière fendue.
Marie, sa mère, femme de volonté et de caractère, militante engagée (aide aux démunis), lui apprend à développer sa curiosité intellectuelle et à penser par lui-même.
En 1893, Louis s’engage dans l’armée et rejoint le 11ém Régiment d’Infanterie de Marine, basé à Saïgon. Ses qualités de combattant et de tacticien, le font remarquer de la hiérarchie et respecter de ses camarades.
Quand éclate la révolte des Boxers, en Juin 1900, il a 25 ans et a le grade de lieutenant. Ces sept années furent plus que suffisantes pour le dégoutter de l’état d’esprit colonial. Avec son régiment, il est envoyé à Takou, où ils sauvent in-extremis la concession française. Ils se battent ensuite à Tien-Tsin, puis, pour finir, à Pékin.
Il est affecté à une unité de franc-tireurs, de commandos, qui se voient confier les missions les plus périlleuses : Reconnaissance en territoire ennemie, soutien d’assaut, ou ils investissent de nuit les positions rebelles, qu’ils nettoient silencieusement de leurs sentinelles à l’arme blanche, attaques surprise, etc...
La plupart des combats, d’une extrême brutalité, se terminent généralement au corps à corps, domaine dans lequel excellent leurs adversaires. Ca n’est pas pour rien qu’ils sont surnommés « Boxers ». Là encore, ses talents de combattant font merveille. Boxeur lui-même, il est dans son élément quand les rebelles, compensant par le nombre leur pénurie en armement moderne, chargent par millier leurs positions, en cherchant le contact.
Il se taille rapidement auprès de ses frères d’arme, une réputation de guerrier. Sa haute silhouette, solidement charpenté, le sabre-baïonnette « Chassepot », qu’il utilise volontiers, quand il se bat au contact et sa maîtrise du « noble art », lui créent une légende, qu’il n’a jamais chercher à se bâtir.
En Août 1900, il est nommé Capitaine, suite au décès de son supérieur et à ses nombreux faits d’armes. Il est blessé à plusieurs reprises : Une balle lui arrache le lobe de l'oreille droite. Une autre lui tranche net le petit doigt de la main gauche, ne lui laissant que la dernière phalange. Un Boxer lui balafre le côté gauche du visage avec son sabre, du front au menton, avant de mourir égorgé par la pointe du sabre-baïonnette. L’explosion d’une bombe, lui crible le dos de shrapnels. Un tir de fusil, lors d’un assaut, lui fêle une côte...
Pendant son séjour à Pékin, il se lie d’amitié avec un jeune Lieutenant du corps expéditionnaire Américain. Arthur Lloyd DENTON, fils aîné du Colonel du même nom, est un garçon cultivé, rude gaillard élevé dans un ranch au pied des Rocheuses, qui, par ses récits, dépayse et enchante Louis. Curieux de nature, Louis demande à son ami de lui enseigner l'anglais.
Arthur sera grièvement blessé à la jambe, peu de temps avant la fin de la guerre et rapatrié dans son pays. Les deux hommes resteront néanmoins en contact.
Il rencontre également un Colonel Prussien, Hermann Von STEINBERG, un vieux "Junker", qui se prend d'affection pour ce jeune Capitaine balafré et cultivé. C'est lui qui lui offrira son premier Mauser et lui enseignera les rudiments de l'équitation.
Après l’écrasement de la révolte, l’armée continuera de confier au Capitaine Louis BOISNOIRS, des missions délicates. Notamment, calmer définitivement un seigneur de guerre Chinois particulièrement turbulent, s'attaquant sans distinction à ses compatriotes et à des occidentaux.
Louis se rend sur place avec une quarantaine d'anciens franc-tireurs de son unité, qu'il mène de nuit, à l'assaut de la place forte du seigneur. Ils perdent dans l'opération une huitaine d'hommes, cinq autres seront blessés, Louis lui-même est blessé au cour de l'opération. Un soldat ennemie lui transperce le flanc gauche avec une pique, avant de se faire abattre. La blessure est plus impressionnante que grave, mais l'oblige à l'immobilité et à une période de convalescence. Toutefois, l'objectif est atteint : Le seigneur de guerre est tué, sabré par Louis et la moitié de ses hommes meurent dans l'affrontement. Les autres sont dispersés après avoir été désarmés.
Le détachement capture sur place un aventurier Russe, nommé Grégory VLADISSEVITCH espion à ses heures pour le compte de l'Okhrana. Lors du voyage de retour, les deux hommes sympathisent et Louis décide, avec la complicité de ses subordonnés, de le laisser partir. D'autant plus qu'il informe Louis de la présence à Pékin d'un ancien officier français, traître ayant vendu aux chinois des informations sensibles (qui ont conduit au massacre de civiles et d'une compagnie de 120 hommes) et ayant été compromis dans des trafics d'armes, d'opium et de chair humaine (prostitution, y compris infantile)... Bref, une ordure de la pire espèce !
Louis en informe ses supérieurs qui lui ordonnent de retrouver l'homme et de l'éliminer discrètement. La traque durera trois mois et conduira le jeune Capitaine jusqu'aux portes de la Mongolie, ou il rattrapera sa proie, qu'il tue au cours d'une fusillade.
Il quitte finalement l'armée fin 1903 pour retrouver Grégory en Mandchourie, à la veille de la guerre Russo-Japonaise. Il est alors engagé comme mercenaire par les russes (grâce à son ami), au grade qui était le sien dans l'Infanterie de Marine et de part son expérience, on lui confie l'organisation d'une troupe de francs-tireurs.
Par un froid matin d'hiver, dans les environs de Mukden, alors qu'il rentre d'une mission nocturne, Louis est pris dans un échange d'artillerie, dans le no man's land qui sépare les deux camps. Il se réfugie dans un trou d'obus, qu'il a la surprise de voir déjà occupé par deux hommes : Un officier japonais, le Capitaine SIBAUCHI et un correspondant de guerre américain nommé Jack LONDON. Les trois hommes passeront l'heure suivante à évoquer, fort civilement, la guerre et ses enjeux et à discuter de littérature, tout en sirotant de la vodka, alors que l'enfer se déchaînait autour d'eux...
Il reste à son poste jusqu'à la défaite de l'armée russe, en septembre 1905.
Il retourne alors à Pékin et trouve à nouveau un contrat de mercenaire, auprès d'un seigneur de guerre chinois. Celui-ci, ambitieux, cherche à étendre son territoire et son influence, avec l'aval des nations coloniales. Louis devient instructeur et, là encore, prend le commandement d'une compagnie de francs-tireurs.
Son employeur le charge également de superviser l'achat d'armes. Il sollicite alors son ami russe et lui commande 300 fusils Enfield Mark III, une douzaine de mitrailleuses lourdes et trois auto-mitrailleuses blindées.
Il touchera à cette occasion, de la part de Grégory, une confortable commission en tant qu'intermédiaire.
Il rencontre une jeune métisse Sino-Russe, Mei-Yi, combattante hors-pair, avec laquelle il noue une relation intime. La jeune femme appartient à une puissante Triade, qui vise l'unité de la chine.
En 1907, la jeune femme est envoyé en Amérique, pour le compte de sa société secrète.
Louis suivra le même chemin qu'elle, fin 1908.
Il débarque à San-Fransisco et, après un bref séjour dans le ranch des Rocheuses, de son ami Arthur, il passe les trois années suivantes à parcourir le pays en tant que chasseur de prime.
Il prend alors l'habitude de se faire appeler, Louis DARKWOOD
En avril 1911, un télégramme le trouve à Denver, Colorado, ou il se repose suite à une énième blessure.
Arthur lui demande de toute urgence de venir le rejoindre dans le ranch familial.
Rendu sur place après un long voyage en train, son ami lui apprend le drame terrible qui a touché sa famille : Sa jeune cousine, son mari et leur fils de trois ans, ont été assassinés par une bande de hors-la-loi. Le mari a réussi a en abattre deux avant de se faire tuer.
Le père d'Arthur, est atterré.
Il souhaiterai que Louis retrouve ces hommes et surtout leur chef pour faire justice. A cause de sa jambe amoché, Arthur n'est lui-même pas capable de se charger de cette chasse à l'homme.
Le vieux Colonel est prêt à débourser 1 000 dollars, en plus de la prime prévu et à lui offrir quelques hectares sur ses propres terres. Il lui remet d'ailleurs déjà pour ses frais, 200 dollars, ainsi qu'un des meilleurs cheval de son cheptel.
A 36 ans, Louis se lance donc à la poursuite d'un certain BOBCAT !...
Avatar : JE FAIS COMMENT POU T'ENVOYER MON AVATAR ???
Age dans la vraie vie : Ca ne se fait pas de demander son âge à une dame mur... !! Goujat ! Petit outrecuidant !!
Comment avez vous connu le forum ? : Honteusement influencé par le créateur de ce forum, dans le cadre d'un autre forum...
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Sujet: Fiche de Louis DARKWOOD 
Sam 21 Nov - 15:00
