Nourri, logé, blanchi... pendu.

Messages : 41 Date d'inscription : 12/11/2009

-"Vous voulez parler du genre de Français qui sont venus aider votre genre d'Américain lors de la guerre d'indépendance, contre vos maîtres Anglais ?", demande Louis avec son air le plus innocent.

-"Je ne compte pas moisir ici !...", enchaine t-il, "... je compte bien sur l'aide de notre shérif pour me faire sortir !".

Louis se dirige vers on prisonnier.

-"Hein raclure !?", dit-il en lui décochant un léger coup de pied dans l'estomac.

-"Il n'y a rien d'étonnant à voir un shérif se balader avec un prisonnier menotté. Il va m'attacher à son poignet et me conduire hors d'ici, pendant que vous irez télégraphier. Il aura même son flingue,... sans munitions."

Tous en parlant, il détache l'homme.

-"Bien-sûr, moi je serai vraiment armé...", il fixe le shérif du regard, "...avec mes deux Mausers et mon Bowie. Et si t'essayes de prévenir quelqu'un, de faire quoi que ce soit que je puisse interpréter comme dangereux pour moi, je t'éventre ! Comme ça, t'auras le plaisir de voir tes tripes se répandre sur le sol et d'agoniser pendant des heures dans des souffrances atroces !".

-"J'ai déjà vu ce genre de blessures sur les champs de batailles...", poursuit-il sur le ton de la conversation, le regard perdu dans le lointain. "Tu demanderas à ce qu'ont t'achèves ! Tu appellera ta mère en pleurant ! Tout ça dans une odeur de merde et de sang...".

Il relève l'homme avec rudesse, lui laissant pour l'instant son bâillon.

-"Si tu ne tente rien, t'as une chance de t'en sortir vivant. T'en pense quoi ordure !?".

Messages : 152 Date d'inscription : 24/05/2009 Age : 33 Localisation : Sous-sol

Le capitaine rigole amèrement suite à la réflexion de Louis.

Je parle de ce genre de français monsieur Darkwood... je suis reconnaissant vis à vis de vos ancêtres qui nous ont aidé. Mais le temps passe... et je suis plutôt du genre individualiste. Alors me mettre en péril pour des paysans mexicains que je connais pas, non merci. J'enverrai le télégraphe, et le BOI mènera l'enquête. Ils sont efficaces, croyez moi.

Bonne chance à vous.

Il se lève, passe une main fine dans sa crinière blonde,puis se dirige vers la porte.
Il se retourne, se rapproche de Louis et lui glisse à l'oreille:

Tuez le shérif à la sortie de la ville... sinon il racontera tout à ses complices qui changeront les armes de place et ils feront disparaître les enfants et leurs familles. Je vous prépare des chevaux, à 1/2 mile au sud. Dans un relai abandonné. Avec des vivres. J'ai une morale tout de même, mais je ne tente pas le diable.

Il se retourne, se rassoit sur son fauteuil, et se sert un verre. Après la violente tirade de Louis, expliquant en détail le sort qui attend le shérif s'il ne coopère pas, ce dernier acquiesce, effrayé.

Messages : 41 Date d'inscription : 12/11/2009

-"Bien ! Merci.... Laissez-moi aussi un message pour me dire où vous en êtes et ce que vont faire les autorités.".

-"De mon côté, j'essayerai de repérer la cache d'arme, avec l'aide de notre ami.", dit-il en faisant un clin d'œil au shérif. -"A propos, mes affaires sont toujours à l'hôtel, où vous les avez récupérées ?", lui demande t-il. -"Autre chose, également... Vous avez de l'argent ici ?".

Louis a en effet dans l'idée, de dédommager les Mexicains pour la mort du Padré. Ce ne sont pas quelques dollars qui le feront revenir et poursuivre son œuvre, il en est bien conscient, mais ça peut les aider.

Messages : 55 Date d'inscription : 15/11/2009

Tu vois bien que je ne te mens pas !

Rolling Eyes