Nourri, logé, blanchi... pendu.

Louis est installé dans une cellule froide, malgré la chaleur de dehors. Sa cellule est au rez de chaussé, juste devant le bureau de ce brave shérif, qui roule une cigarette devant son détenu fraîchement installé. Devant lui, une bouteille de Tequila est à moitié pleine.
Les armes de Louis sont dans une caisse, sous le bureau du shérif. Il ordonne à ses adjoints de sortir de la pièce, prend son tabouret et s'installe en face de Darkwood.

-Alors étranger... niveau couilles t'assure un max, mais pour ce qui est du cerveau...

Louis s'assoie sur le rebord de la paillasse et contemple ses nouveaux quartiers.

-"Merci du compliment shérif !" dit-il à son interlocuteur. "Mais comme je vous le disais, nous aurions pu faire de grandes choses tous les deux. Visiblement vous êtes un homme ambitieux et intelligent. Et je ne demande que ça... Être dirigé par un homme comme vous ! Vous auriez pu jouer franc-jeu avec moi dès le début... Je vous aurais débarrassé de tout les gêneurs gratuitement. Enfin... moyennant une place à vos côtés, bien-sûr. Dans une ville comme celle-ci, vous pourriez être roi !", explique t-il. "Ou, si vous préférez, être celui qui se tient dans l'ombre du roi et qui tire les ficelles !".

-"Alors ne v'nez pas me faire de leçons sur l'état de mon cerveau ! Rien que cette réflexion me fait d'ailleurs douter de vos réelles compétences !". enchaine Louis en guettant les réactions de son interlocuteur.

-"Bon, à part ça... ça serai trop vous demander que de nous servir un verre, histoire de pouvoir discuter de façon vraiment civilisée ?...".

Louis a une conscience aiguë du Bowie-knife, bien au chaud dans son étui au creux de ses reins, caché par sa veste...

[Hors jeu : Pour le poignard, ça n'est pas une invention de ma part... Reportes- toi à mon back-ground et tu verras que Louis en porte un, précisément à l'endroit décrit. Sinon, à part ça, désolé pour ma participation un peu décousue ! Mais entre le SAO, le boulot et ma vie de famille, j'avoue que j'ai un peu décroché. Mais je compte bien me rattraper !]

[hrp: No Souçaïe! Par contre, comme je suis un dieu aigri, je claque des doigts et hop! a plus de couteau! Bon ça va je te le laisse... pour cette fois )

Le shérif émet un ricanement, et se sers un verre devant Louis.

-C'est ça... et tous les témoins du "meurtre" vont te voir te promener la bouche en cœur, et ils se douteront de rien. Ils sont cons, mais pas à ce point. Tu me paraissais trop honnête... rien qu'avec tes questions sur les "tarifs" de José... trop curieux mon vieux.

Il se tient assez loin de Darkwood, dont le couteau est hors de portée. L'instant d'attaquer n'est pas encore venu.

-Mais bon... le juge fédéral sera la dans 5 jours, tu auras un procès expéditif et tu finiras au bout d'une jolie corde de chanvre. Un luxe pour les couillus dans ton genre. Et si la population réclame un lynchage pour le meurtre de ce brave Padre, ça me tentera surement.

-"Et la légitime défense, c'est fait pour les chiens ?! Vos témoins, s'il y en a, ils auront d'abord vu le prêtre se farcir un type au fusil de chasse, avant de me tirer dessus ! Je n'ai fait que me défendre Shérif !", continue Louis en prenant un air entendu.

-"Je suis sûr qu'un type malin comme vous, trouvera une raison pour appuyer mon geste ! Après tout... savoir ce qu'il manigançait vraiment ce prêtre, avec son fusil !".

-"Et ce verre... c'est pour quand ?".

Le shérif ricane légèrement, et siffle son verre devant Louis.

-tu sais mon con, y'avais de sales menaces sur le padre... un gang local lui en voulais de vouloir aider des gamins des rues qui travaillaient pour eux... et le padre était très populaire. Et très mort désormais. Le peuple veut un bouc émissaire, et je veux un responsable pour m'avoir enlevé cette épine du pied. Ces gamins travaillent pour moi, mais c'est un secret amigo. Ils offrent leur innocence aux hommes qui paient bien. José fait ça, et grâce à toi il est dans ce business pour encore de longues années.

Il se lève et va chercher un verre, puis se rassied, à portée de bras de Louis...

-Le verre du pigeon... du condamné...

Il sourit, et tend un verre à Louis, à travers les barreaux, en toute confiance...

-a la tienne amigo...

-"Merci !", dit Louis, qui tend la main, comme pour s'emparer du verre.

Ce qu'il fait réellement d'ailleurs..., mais il le lâche immédiatement pour saisir le poignet du shérif. Il se rejette en arrière, attirant l'homme dans le même mouvement pour qu'il percute la "cage".

Si ça marche il lui passe le bras entre les barreaux de la geôle, le lui tord dans dos et dans le même temps, saisi de son autre main le Bowie-Knife, qu'il appuie tendrement contre la pomme d'Adam du policier.

-"Ta gueule !!", lui susurre t-il au creux de l'oreille. "Ouvre la porte et tu as une chance de t'en tirer vivant !".

Le shérif ne voit rien venir, et prend en pleine face un des barreaux.
Groggy, il se met à geindre puis Louis, qui le soumet rapidement en pointant son couteau sur sa gorge lui ordonne de se taire.
Il reprend peu à peu ses esprits, et ricane à moitié endormit lorsque Darkwood lui demande les clés.

-Sur la table...

Il pointe de son index la table, sur laquelle trône en effet des belles clés rouillées.

-Va falloir un coup de main...

Et merde !... Se dit Louis.

-"Et ben... On va en appeler, de l'aide !", crache t-il en appuyant un peu plus fort la lame aiguisée de son couteau, contre le cou du shérif.

Louis se trouve face à un dilemme ! Vu le genre de salaud que semble être le shérif, y a des chance pour que ses hommes ou que ses associés soient de la même trempe. Donc, s'il appel... mettons Bob l'adjoint, ou un type du même acabit, celui-ci risque de laisser tomber le shérif et de tirer dans le tas.

S'il demande à ce que ça soit le petit José, qui sera plus malléable, il va se retrouver dans une situation particulièrement dangereuse.

-"J'espère que vous avez confiance en vos hommes shérif et que vous savez les contrôler ? Appelez donc l'un d'eux ! ".

Il tord un peu plus le bras du policier...

Le shérif émet un gémissement puis s'éxécute.

-Bill! Viens ici!

La porte du bureau s'entrouvre, et un visage juvénile apparait. Il ne semble pas comprendre tout de suite ce qu'il se passe, et c'est une fois qu'il est entièrement rentré dans la pièce et qu'il a fermé la porte (surement par réflexe) qu'il comprend tout. Il porte sa main à son holster, mais le Shérif l'interrompt.

-Non! Tu veux ma mort? Obéis! Ramène les clés.

Le jeune homme tend les clés à Louis.

-"Doucement mon gars !", dit Louis. "Tu vas d'abord saisir ton arme entre deux doigts et la poser par terre ! Ensuite, tu iras fermer à clef ou bloquer la porte du bureau. Après ça, tu reviens par là, tu t'avances doucement, tu ouvres la porte de la cellule et tu te recules contre le mur, loin de ton pistolet !".

Il appuie la lame contre la carotide du policier, juste assé pour faire perler un peu de sang.

-"Et pas de coup fourré ou je le saigne comme un porc !".

[H. J. : Quand tu dis : ..." La porte du bureau s'entrouvre...", tu parles d'une pièce à l'intérieur d'un bâtiment, n'est-ce pas ? Pas du bâtiment lui-même ? Je veux dire, si Louis ouvre la porte du bureau en question, il ne se retrouve pas dehors, mais à l'intérieur du commissariat, dans un couloir ou une autre pièce !?].

[hrp: Exact. Dehors, il y a un long couloir ou des adjoints montent la garde. Ce couloir amène sur un escalier en bois qui descend dans le hall, ou pas mal de soldats veillent. On va dire que tu as vu tout ça en arrivant en cellule.]

Fébrile, le jeune homme attend la confirmation du shérif.

-Fait le putain!

Il s'éxécute, et pose son arme sur le sol, par le canon. Ensuite il va fermer la porte du bureau à clé (elle a l'air assez massive) puis il s'avance vers la porte de la cellule, qu'il ouvre. Elle est sur la droite de Louis. Le jeune homme va ensuite contre le mur, et fixe le français avec appréhension. Quand au shérif, il est sage comme une image...

-"Regarde le mur mon gars !", ordonne t-il.

Quand le type s'exécute, Louis frappe le shérif à la tempe avec le pommeau de son couteau. Il prend garde à ne pas le blesser sérieusement, mais il y va suffisamment franchement pour le plonger dans l'inconscience. Il le laisse tomber dans la cellule avant de sortir et de récupérer son arme, ainsi que le pistolet abandonné par l'autre policier.

-"Bon... Écoute-moi Bill, tu vas rentrer dans cette cellule, bâillonner ton patron, le menotter et lui lier les pieds ! Quand ça sera fait, tu refermes la grille à clef et tu me rejoint. Ensuite, toi et moi on discutera ! Dis toi bien que tu n'a rien à craindre de moi si tu ne tente rien ! Je n'ai absolument rien contre toi. Ça serai dommage de mourir connement, non ?? "... Dit-il en braquant les deux armes sur le type.

[H. J. : Tu parles de soldats... Il y a une garnison de l'armée ici ??].

[hrp: Un vingtaine de jeunes recrues. Peu expérimentés mais un peu fous. Tu as aussi croisé pas mal d'adjoints patibulaire, une quinzaine]

Encore une fois, Bill s'exécute, et saucissonne bien le shérif. Il ferme la porte à clef, puis s'avance vers Louis, les mains derrière la tête.

-Sauf vôtre respect, vous arriverez pas à vous échapper m'sieur.

-"Mais... je n'ai pas l'intention de m'échapper hombre !... Comme je te l'ai dit, je veux discuter.", répond Louis en lui faisant signe de le suivre jusqu'au bureau, derrière lequel il s'installe confrotablement.

-"Assied-toi !", dit-il en désignant l'une des chaises qui fait face au bureau. -"Bon... pour commencer, je veux que tu me décrive le Maire, avec le plus d'exactitude possible...". Une fois que c'est fait, Louis embraille....

-"Il y a des soldats ici ! Je suppose donc qu'il y a un officier qui les commande. Un Capitaine ou un Colonel !?... Comment s'appelle t-il et à quoi ressemble t-il ?".

-"Maintenant, je voudrai savoir a quel point tu es proche du shérif ? Tu fait parti de sa petite bande de malfrats toi aussi ?...".

Louis, en posant cette question, regarde attentivement le visage de son interlocuteur, guettant le moindre signe de surprise (voir de choc), de peur, ou de compréhension...

[ H. J. : Au cas ou tu te demandes pourquoi je demande à Bill de décrire le Maire et l'officier qui commande le détachement, c'est parce que Louis a l'intention de leur parler et qu'il ne veut pas se faire avoir. Simple précaution, au cas ou l'un des complice du shérif, tente de se faire passer pour l'un d'eux. Cela n'empêche pas, bien-sûr, qu'ils soient eux-même complices....]

Toujours aussi impressionné, Bill s'assied puis décrit l'officier et le maire, mais seulement leur moralité et le genre d'homme qu'ils son.
L'officier s'appelle William Mathers, et vient tout droit de Washington. Il a 24 ans et vient de finir sa formation. Encore naïf, il ne voit pas ce qu'il se passe dans cette ville. Le maire est copain comme cochon avec le shérif, et il sont cousins. Leurs combines sont beaucoup plus étendues que la prostitution d'enfants (c'est Bill qui parle en ces termes, il n'y a plus d'ambiguïté) mais aussi le Racket, l'extorsion, le trafic d'arme et l'expropriation des terres aux alentours de la ville. Quand à la question sur sa culpabilité das les affaires du Shérif, il lance un regard suppliant à Louis.

-J'ai 20 ans... on fait tous des erreurs...

Mais sa voix a perdue tout espoir.

-"J'ai 20 ans... on fait tous des erreurs..."

-"J'te l'fait pas dire !... Bon, c'est quoi son grade à l'officier MATHERS ? Et physiquement, il ressemble à quoi ? Il a combien d'hommes sous ses ordres ? Et parmi eux, combien travaillent pour le shérif et lesquels ?".

Louis récupère le sac qui contient ses armes, tout en continuant à braquer l'adjoint.

-"Et puis, dis-m'en un peu plus sur votre organisation ! Vous les gardez où les gamins ? Et les armes ? Y a combien d'hommes en tout ?...".

-Mathers est Capitaine. Aucune expérience, il est blond, environ 1m70, athlétique, et des favoris. Vous le reconnaitrez facilement, à l'uniforme. En ce moment il commande la garnison de soutien au maintien de l'ordre, à cause du bordel que foutent les navajos et Nez cassé... la garnison de soutien représente environ 50 hommes, tous extérieur à nos affaires.

Il parait un peu plus en confiance, mais tout de même mal à l'aise vis à vis du shérif qui l'observe du coin de l'œil, furieux mais impuissant.

-Dans notre organisation doit y avoir environ 20 adjoints. Enfin quand je dis adjoints vous comprenez hein... officiellement engagés pour protéger la ville au cas ou la garnison de soutien quitterait la ville. Puis y'a une quinzaine d'hommes de main du maire. Et le major Penn, que le maire arrose tous les mois. Le major Penn a sous ses ordres 200 soldats, mais qui ne sont pas au courant de l'histoire.

Loquace le Bill. Il aurait envie de se racheter?

-On planque les gamins chez les habitants. Ce sont leurs gamins, et ils ont pas le choix. Les armes sont dans un hôtel désaffecté, dans la périphérie de la ville. Je crois que je vous ai tout dit monsieur... laissez moi une chance...

-"Cesse de t'occuper de cette ordure, mon gars !" dit Louis d'un ton sec, en désignant le shérif du menton et en adressant à Bill, sa plus belle sale gueule, "Il est fini !".

-"Te racheter, hein... ? Je sais pas trop... A moins que tu me rende service. Ça t'éviterai que je te descende et, en plus, je témoignerai en ta faveur quand tout sera fini, en expliquant que tu m'as aidé et, pourquoi pas, sauvé la vie. Qu'est-ce que t'en dit ?", lui demande t-il en produisant un sourire qui ressemble à une grimace.

-Je... avec joie monsieur, vraiment! Qu'est-ce que je dois faire?

-"Pour commencer, tu vas aller chercher le Capitaine Mathers ! Tu peux lui dire qu'un prisonnier, ancien officier, a des révélations à lui faire... Ne parle qu'à lui, soit discret, comporte toi normalement et tout se passera bien.".

Louis rend son colt à l'homme, par dessus le bureau. Il garde cependant à la main l'un de ses Mauser qu'il a récupéré dans le sac.

-"Si tu essaye de m'avoir, je tue le shérif et en deuxième... toi !".

Le gamin parait paniqué. Mais il prend son arme, sans réellement comprendre.

-Ok... j'y vais... faites pas de conneries...

Il prend la porte.
L'attente est longue. Le shérif est vert de rage, mais son bâillon l'empêche de t'insulter de tous les noms.
Puis enfin, quelqu'un frappe à la porte...

-C'est le capitaine Mathers...

[Est-ce que Bill est revenu avec le Capitaine ?].

Louis surveille la porte jusqu'à ce qu'elle soit refermée, la main sur la crosse de son Mauser. Puis, il se lève et fait un salut réglementaire au nouvel arrivant.

-"Capitaine Louis BOISNOIR, du 11 ème Régiment d'Infanterie de Marine de l'armée Française... enfin,.... ancien Capitaine ! Je me fait appelé "DARKWOOD", depuis que je suis dans votre pays. J'ai combattu en Chine auprès de certains de vos compatriotes, lors de la Guerre des Boxers. Je travaille actuellement pour le Colonel à la retraite Henry DENTON, qui m'a chargé de retrouver le meurtrier de sa nièce, de son époux et leur enfant !".

Louis reprend son souffle et observe le Capitaine MATHERS.

-"Quand je suis arrivé dans votre ville, le shérif...", dit-il en désignant du menton, l'homme ficelé dans sa cellule, "...est entré en contact avec moi pour me proposer un travail. Il voulait que je règle son compte à un type qu'il présentait comme un faux prêtre -ou en tous cas comme un prêtre dévoyé- amateur de jeunes enfants. Il a prétendu ne rien pouvoir faire, l'homme étant un proche du maire. Je me suis rendu sur place, non pas pour tirer sur tout ce qui bouge, mais pour me rendre compte de quoi il retournait vraiment. C'est là que les choses ont commencées à déconner... J'ai vu un type habillé en curé en descendre un autre au fusil de chasse à canons sciés, à bout portant ! Le prêtre a dû alors m'apercevoir, car il rechargé et m'a tiré dessus. Il m'a manqué de peu. J'ai riposté et je l'ai tué !".

Louis pousse un profond soupir, son regard se perdant dans le lointain.

-"C'est un concours de circonstances malheureux ! Une erreur tragique que je ne me pardonne pas !!", reprend t-il en plongeant ses yeux dans ceux de MATHERS. "D'autant plus que je me suis rendu compte ensuite que cet homme, le prêtre était un homme de bien... Le shérif est arrivé, m'a arrêté et s'est ensuite vanté de m'avoir mené en bateau. J'ai réussi a le maîtriser, ainsi que l'un de ses adjoint, Bill, l'homme qui est venu vous chercher... Celui-ci m'a alors avoué faire partie de la bande du Shérif. Il a une vingtaine d'hommes à sa solde. Ils trempent dans des affaires de trafics d'armes, d'expropriation forcée et... de prostitution d'enfants !...".

La voix et les yeux de Louis sont devenus froids comme la glace.

-"Les armes seraient planquées dans un ancien hôtel, dans les faubourgs. Les gosses, quant à eux, sont dans leur famille, qui sont vraisemblablement menacées et contraintes de les livrer !".

-"Autre chose... : Le Commandant de la place, le Major Penn, serait corrompu, payé par le shérif et sa bande !".

-"Voilà ! Vous connaissez toute l'histoire ! Que proposez-vous ?".

-"Je veux bien me charger du shérif avant que vous ne m'abattiez. Ça vous évitera de mentir. Ça serai effectivement dommage de ternir une telle carrière !", répond Louis.

-"Quant à vos hommes, pour l'instant vous les commandez toujours ! Il doit quand même y en avoir quelque uns qui sont fiables, non ? Vous faites un rapport détaillé au Commandant militaire de la région, par télégraphe. Vous pouvez y mentionner le Colonel DENTON, il pourra se porter garant de moi. Ensuite, on fait une descente dans à l'hôtel ou ils planquent les armes et on les récupères. J'irai même jusqu'à en équiper les pères des enfants que ces salauds exploitent. Après tout, au delà de votre carrière, ce sont les gosses qui trinquent le plus, ainsi que leur famille ! On peut leur donner une chance de défendre leurs fils et leurs filles et de se venger. Même si ce sont des civils, il s'agit avant tout d'eux et des leurs !...".

-"D'autre part, même si votre Colonel est un vendu, ça ne doit pas être le cas de ses 200 hommes !? Je pense que s'ils apprennent la vérité, ils réfléchiront à deux fois. Est-ce qu'il y en a parmi eux que vous connaissez particulièrement et que nous pourrions mettre au courant et, voire, compter sur eux en cas de grabuge ?".